CENTREX IP : LE PROLONGEMENT LOGIQUE VERS LES MOBILES
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Avec la fin programmée pour novembre 2018 de la commercialisation des lignes téléphoniques analogiques (la fermeture planifiée du RTC, réseau téléphonique commuté), il est opportun de s’interroger sur le remplacement ou non des autocoms ou PABX analogiques. Car, depuis des années, bon nombre d’entreprises ont déjà fait la pas du Centrex : plutôt que d’investir à nouveau dans des équipements de nouvelle génération – les IPBX – elles choisissent de basculer vers un mode de service totalement externalisé. Plus besoin de faire un gros chèque afin d’acquérir un équipement à amortir sur 7 voire 10 ans, avec le risque qu’il soit obsolète au bout de 3 ou 4 ans. Aujourd’hui les organisations sont susceptibles de changer de périmètre, de recruter, de fusionner, de se réorganiser très rapidement. S’affranchir d’un gros équipement électronique présente des avantages de flexibilité et de réduction de coûts. Ainsi, le fait de confier toute sa téléphonie à un prestataire extérieur, qui va l’héberger et l’administrer à distance, apporte, objectivement, de réels atouts. Il n’est pas indispensable d’opter, d’entrée de jeu, pour une solution sur le Cloud, qui chez certains managers, est encore synonyme d’insécurité.
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Le Centrex IP est souvent perçu, à juste titre, comme un système de téléphonie fixe économique, dépourvu de contraintes : il ne nécessite pour fonctionner qu’un modem-routeur et un accès internet fiable, « redondé » (doublé) de préférence afin de prévenir toute coupure de ligne. Il faut s’assurer que le débit soit suffisant – on recommande des liens d’au moins 2 voire 4 Mbits/s : on pourra, en cas de débordement (plages horaires de pointe des appels), basculer sur des liens réservés aux data. La fibre optique n’est pas indispensable : des liens SDSL (donc avec symétrie du débit montant et descendant) suffisent pour une organisation de taille moyenne, jusqu’à une vingtaine de postes. Il faut prévoir que chaque communication consomme un canal.
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Avant de faire la bascule et la mise en route, on vérifie le bon état du câblage dans l’entreprise et la qualité de la liaison télécom. S’il n’y a généralement pas de frais d’installation, ou minimes (installation, paramétrage du modem), on aura toutefois intérêt à faire effectuer un contrôle de l’infrastructure par l’opérateur lui-même, mais plus souvent par un installateur. Une fois effectuée l’installation du poste principal (équivalent du standard d’accueil) et des nouveaux postes (IP) et la mise en route étant faite, il n’y a pas de frais de maintenance, en principe. L’administration des lignes – création ou fermeture, personnalisation, activation de certaines fonctions à la demande, selon les métiers (jusqu’à la possibilité d’un petit centre d’appels) – tout peut être administré par une personne non experte en téléphonie, formée en quelques heures – y compris des fonctionnalités de télétravail, de communication unifiée (messagerie unifiée, avec association entre messages vocaux et boites emails, conférence, partage d’annuaires, applications collaboratives, serveur de fax, etc.). Il n’y a plus d’administration du serveur (ou IPBX) puisque ce dernier est physiquement installé chez l’opérateur, qui en est propriétaire. La facturation est forfaitaire, par poste de téléphonie (de 10 à 30 euros par mois par poste, selon l’éventail des services et applications utilisés).
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Côté services, le Centrex IP repose généralement sur des forfaits avec appels illimités, y compris à l’international (liste préétablie de pays). Il permet également une ouverture, très aisée, à la voix sur IP (softphones directement branchés à des PC) et aux mobiles.
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La convergence fixe mobile est une évolution des services classiques de Centrex : cela permet la gestion conjointe des lignes mobiles et des lignes fixes. En pratique, le Centrex IP Mobile permet des forfaits tarifaires incluant Internet haut débit et communications mobiles, et cela avec la possibilité d’afficher son numéro fixe ou son numéro mobile ou un seul et même numéro (numéro virtuel, commençant généralement par 07). Un exemple : l’opérateur Keyyo Communication a développé une option ‘Standard mobile’ pour intégrer la téléphonie mobile au standard téléphonique avec diverses fonctionnalités, dont la numérotation abrégée, transfert d’appels, double appel, enregistrement et journal des appels, indication de présence, présentation du numéro, visio-conférence, création de groupes d’appel, ’chat’… et tout l’annuaire de l’entreprise accessible sur le mobile, avec synchronisation des contacts. La sonnerie peut être simultanée ou légèrement décalée entre le fixe et le mobile. La messagerie vocale peut être également « convergée ». Lors de l’appel par le mobile (en déplacement), on peut masquer le numéro mobile et afficher le numéro fixe. Ces extensions innovantes ou ‘packs’ de convergence découlent de développements (généralement sur base Open Source) et de services d’opérateur mobile virtuel (contrat avec Orange ou SFR). Un quart des utilisateurs en entreprises serait intéressé par cette convergence avec leur mobile. Le surcoût est d’une dizaine d’euros, selon les forfaits souhaités. Sur le smartphone, on télécharge une ‘mobile app’ qui ajoute la présentation et les fonctionnalités du fixe. L’utilisateur récupère sur son mobile les avantages du ‘standard’, dont les appels illimités, France et international.Autre avantage de cette convergence, les lignes fixe et mobile peuvent être supervisées, car visualisées par le standard, donc interceptées à la demande de l’utilisateur, notamment si ce dernier est déjà en ligne ou déclaré absent. Il est également possible de paramétrer des profils de renvoi ou des règles horaires sur le mobile comme sur le fixe.
En résumé, les solutions de Centrex IP, avec les mobiles, ont considérablement gagnées en flexibilité et en fonctionnalités. Certains installateurs soutiendront encore que toutes les fonctionnalités d’un IPBX n’y sont pas (remontée de fiche avec une appli CRM, couplage avec portier, écoute, chuchotement…). A voir. D’autres invoquent que le Centrex étant une plateforme mutualisée, souffrirait de lacunes en matière de sécurité, de confidentialité et serait orienté TPE plutôt que PME et grands comptes. Des références de grands clients Centrex tendent à infirmer ces réserves. Il est vrai que, comme expliqué dans l’article suivant, les offres Cloud présentent en théorie une myriade de plateformes étanches, avec des VM bien séparées, même dans le cas de configurations ‘multi-tenant’. Il est tout aussi vrai que ces derniers temps, les frontières entre ces options ne cessent de bouger en faveur d’offres toujours plus résilientes et toujours plus proches. On voit se dessiner la tendance de plateformes ’as a service’.
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